Ministre plénipotentiaire, ancien secrétaire général du Groupe des diplomates arabo-africains en poste en France, ancien chef des services de la coopération technique et culturelle près l’ambassade d’Algérie à Paris, ancien délégué permanent auprès de l’U.N.E.S.C.O., auteur de nombreuses publications, Djamel Benstaali qui, très jeune, a participé à la guerre d’indépendance de l’Algérie, pose froidement sur les problèmes mondiaux et la politique des gouvernements, notamment du Tiers Monde, un regard lucide, critique, sans complaisance ni compromission. Cette vision d’un monde harmonieux et solidaire l’entraînera notamment à militer de toute sa force de conviction pour un rapprochement entre le monde arabo-islamique et l’Occident. Dans ce cadre, il estime que, en essayant précisément de comprendre le monde arabo-islamique, de saisir son histoire, ses valeurs, sa culture, sa civilisation, le monde occidental, industrialisé, peut y trouver la réponse à ses interrogations, d’autant plus que les nouvelles générations islamiques ne sont pas celles qu’il a connues hier, façonnées à son image, parlant son langage. Pour Djamel Benstaali, il semble bien aujourd’hui que le crépuscule de certains systèmes et idéologies annonce une aube nouvelle pour les religions monothéistes et en particulier pour l’Islam, méconnu, certes, par l’Occident mais dont les valeurs peuvent lui être une source de réflexion aussi vivante qu’enrichissante.
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