Charh As-Sunna – L’explication de la Sunna – الجنة في إيضاح كتاب شرح السنة

La louange appartient à Allah, Seigneur de l’Univers, et que la prière et les salutations soient sur le meilleur de tous les prophètes et messagers ainsi que sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui ont suivi sa voie, jusqu’au Jour de la Rétribution. Ceci dit : Quiconque médite sur le Livre d’Allah – qu’Il soit glorifié et exalté -, comprend la réalité de l’Islam et a pris connaissance de la biographie du meilleur des hommes ainsi que des écrits des savants de l’Islam, n’ignore point que la première chose à laquelle les messagers ont appelé est la croyance. Non seulement elle est la science la plus importante, mais elle est aussi la plus grande obligation. S’y conformer entraîne la gloire et la dignité, et la négliger provoque la honte et l’humiliation. Cette épître de l’éminent savant Al-Muzani, décédé en l’an 264 de l’hégire – qu’Allah lui fasse miséricorde -, est l’un des plus importants écrits des savants sur la clarification et l’explication de la croyance des pieux prédécesseurs. La raison pour laquelle cette épître vit le jour est la suivante : lors d’une assise de science religieuse, la discussion s’orienta sur les savants des gens de la Sunna tels que Mâlik, Ach-Châfi’i, Ath-Thawri, Ahmad ibn Hanbal et bien d’autres. Un des étudiants controversa alors au sujet d’Al-Muzani, disant : Il ne fait pas partie des savants. Les autres s’exclamèrent alors : Pourquoi donc ? Il répondit : Je l’ai entendu parler au sujet de la prédestination et il polémique en utilisant le syllogisme et la spéculation. Cela les affligea et ils voulurent savoir la vérité sur ces propos. Ils écrivirent alors une lettre à Al-Muzani, lui demandant de clarifier sa croyance. La lettre lui parvint et sa réponse ne fut autre que cette épître qui est entre nos mains. Notre Cheikh, le savant érudit Zayd ibn Muhammad Al-Madkhali – qu’Allah lui fasse miséricorde – a achevé l’explication de cette épître qui renferme, dans ses quelques lignes, un résumé précieux et bénéfique de la croyance de nos pieux prédécesseurs, les compagnons – qu’Allah les agrée – et ceux qui les ont suivis dans le bien.