Algérie
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Algérie, Spiritualité / Soufisme
Abd el-kader
Les Algériens et les Français honorent la mémoire d’Abd el-Kader depuis des générations, mais les uns comme les autres n’ont pas toujours mis en vedette les mêmes aspects de la vie et du rôle de ce personnage fascinant et complexe. Pour magnifier sa victoire sur un adversaire indomptable et longtemps invaincu, la France ne pouvait qu’exalter sa bravoure et sa loyauté _ au demeurant bien réelles _, et elle en a quasiment fait l’un des héros de sa propre histoire! Les Algériens, de leur côté _ en particulier durant la guerre d’indépendance _, ont souligné son esprit de résistance et son action dans la construction d’un pays dépourvu, à la différence de ses deux voisins du Maghreb, d’unité politique en 1830. Mais l’idéologie laïcisante du FLN l’a conduit à négliger sinon à occulter l’influence spirituelle de l’émir. C’est pourquoi les travaux sur Abd el-Kader, peu nombreux, demeuraient tributaires de visions unilatérales, en outre, une grande partie des archives n’avaient pas été explorées. Portant un regard nouveau, sans passion, et bénéficiant de documents inédits, trois historiens _ deux Algériens et un Français _ de sensibilité différente restituent l’émir en son temps, lui donnant notamment sa pleine stature religieuse et mystique. Smaïl Aouli est enseignant. Ramdane Redjala, historien, est collaborateur du professeur André Miquel au Collège de France, il a publié Le PRS-CNDR et le FFS (1988), et est co-auteur d’Algérie, deux cents ans de pouvoir (1992). Philippe Zoummeroff, collectionneur, est historien.
SKU: 9782213031927 -
Algérie, Spiritualité / Soufisme
Abd el-kader-l’harmonie des contraires
C’est par ces vers flamboyants tirés de sa somme spirituelle, Le Livre des Haltes, qu’Abd el-Kader al-Hassani témoigne de son expérience de l’indicible. Figure mystique majeure de l’époque moderne, commentateur émérite de l’œuvre d’Ibn `Arabi, celui que les historiens ont retenu sous le titre d’émir Abd el-Kader a été porté par un destin hors du commun. Né en 1808 dans un milieu soufi de l’Ouest de la Régence d’Alger, il reçoit une éducation intellectuelle et spirituelle qui le préparait à une carrière de lettré, quand la conquête de l’Algérie entreprise par la France le projette sur le devant de la scène politique et militaire. Fondateur d’Etat, fin stratège, diplomate ingénieux, mais aussi poète, chantre de la tolérance, humaniste : sa personnalité nourrit de son vivant une véritable légende et continue d’alimenter après sa mort une chronique foisonnante. Biographie atypique, spirituelle autant qu’historique, cet ouvrage tente de restituer la complexité du personnage d’Abd el-Kader parvenu, au bout d’une existence aussi éprouvante qu’exceptionnelle, à la certitude que l’homme ne peut espérer accéder à la présence divine qu’en réalisant sa propre Humanité.
SKU: 9782020965910 -
Algérie, Spiritualité / Soufisme
Abdelkader
L’émir Abdelkader (1808-1883) est l’un des personnages les plus extraordinaires du XIXe siècle. Héros de la résistance à la colonisation française, il fut le bâtisseur d’un Etat moderne, avant d’être défait par Bugeaud et d’être emmené en captivité en France. C’est Napoléon III qui tiendra finalement la promesse de la France de le laisser repartir en Syrie, où il pourra se consacrer à la mystique, pour être enterré près de son maître Ibn Arabi. Ainsi, ce petit marabout lettré du fin fond de l’Algérie a-t-il inventé l’État moderne, comme il a été le protégé et l’ami de Napoléon III et de Ferdinand de Lesseps, un grand cavalier et un grand amoureux, mais aussi un auteur majeur de l’Islam moderne. Cette biographie originale, exceptionnellement riche et vivante, est le résultat de dix années de recherches et propose un itinéraire spirituel qui nous amène à pénétrer la pensée du plus grand mystique arabe du siècle dernier.
SKU: 9782818502280 -
Algérie
Africa
« Y a-t-il en moi justification d’un livre sur l’Algérie ? Suis-je capable, d’un point de vue littéraire, d’apporter à un lecteur la source d’une réflexion et d’une joie ? Mais surtout – et telle est la vraie question – le drame algérien m’a-t-il touché assez profondément pour que je me sente la capacité d’en exprimer une lueur?En souffrir est une réalité, mais de surface. Le connaître en est une autre que la sympathie et l’intuition peuvent ne pas combler, faire saisir. Toute tentative de dire quelque chose pourrait apparaître comme l’usurpation d’un droit qui appartient à de plus qualifiés que moi d’exercer.Ce livre est un itinéraire algérien. Algérien.. c’est-à-dire que s’y trouve l’Algérie qui a produit sur son auteur un choc décisif. Algérien aussi, c’est-à-dire dramatique. Alors, la séduction et l’attachement à une terre dialoguent avec la honte, la révolte, la souffrance de l’impuissance à mater l’injustice. Le personnage serait un voyageur, l’expression, celle d’un chant. La fin du voyage.. Mais.. quelle fin ?
SKU: 9782840491798 -
Algérie
Alger 1940-1962
“3 septembre 1939. “La guerre a éclaté. Où est la guerre ?” s’étonne Albert Camus dans ses Carnets. Peu d’observateurs, en effet, peuvent alors prévoir les répercussions du second conflit mondial sur la ville. Une violente crise antisémite, une “drôle de guerre” vécue de loin, un peu dans l’irréalité. Mais la vie continue, comme en témoignent les innombrables productions artistiques. Alger, promue capitale de la France en guerre, découvre brutalement le lourd tribut à payer à la mère patrie. Mais, à peine a-t-on célébré la capitulation allemande que s’installe déjà un nouveau malaise : un soulèvement musulman vient d’être réprimé dans le sang. 1945 : c’est la paix pour moins de dix ans. L’après-guerre n’est ici qu’un entre-deux guerres. La guerre d’Algérie. La ville devient le théâtre grandiose d’un drame couvert par les journalistes du monde entier. Alger français résiste victorieusement aux assauts de l’autre Alger, arabe et musulman. Il impose ses choix à Paris. Cela ne durera pas. Déjà, le FLN impose sa loi. La France se retire. Les Français d’Algérie fuient. Nous sommes en 1962.”
SKU: 9782746707092 -
Algérie, Art, musique, cinéma, Maghreb, Musique, Photographie
Algerie – independance
Membre de la prestigieuse agence Magnum, Marc Riboud se rend en Algérie pour la première fois en 1960 pour couvrir la semaine des barricades érigées par les partisans de l’Algérie française. Il y retourne ensuite régulièrement et va saisir, au cours de l’année 1962, les moments décisifs de l’accession du peuple algérien à l’indépendance. Rarement montrées dans la presse française de l’époque, ces images réapparaissent aujourd’hui avec une force et une émotion incontestables, alors que la « Guerre d’Algérie » – appelée « Guerre de libération nationale » en Algérie – demeure un sujet sensible dans les mémoires collectives. On retrouve dans ce livre toutes les qualités de la photographie de Marc Riboud qui a su garder ses distances avec les événements et capter sans effets, avec le sens de la composition qui le caractérise, le quotidien d’un peuple en marche vers la liberté. Les textes de Malek Alloua et de Seloua Luste Boulbina replacent les photos dans leur contexte historique et politique et permettent de comprendre la démarche photographique de Marc Riboud. Ce livre est préfacé par le journaliste Jean Daniel.
SKU: 9782916073538 -
Algérie
Algérie : la guerre des mémoires
Comment les immigrés du Maghreb, d’Afrique Noire et des Dom-Tom construisent-ils des mémoires coloniales dans l’ancienne métropole ? Comment les pieds-noirs d’Algérie construisent-ils une identité du souvenir ? Quels peuvent être les usages sociaux et politiques des mémoires coloniales ? Dans quelle mesure est-il possible de définir l’élaboration de stratégies identitaires associées à la formulation de souvenirs de la colonisation et d’identifier les acteurs qui élaborent ces stratégies ? Comment des mémoires coloniales concurrentes s’affrontent-elles, tout en se recomposant ? Quel peut être le rôle du politique en matière de gestion des mémoires ? Comment s’élaborent, et sous l’influence de quels acteurs ou facteurs, des politiques commémoratives à travers lesquelles une sélection de souvenirs acquièrent le statut d’histoire officielle ? C’est à toutes ces interrogations que ce livre tente de répondre, en soulignant l’étendue du travail qui reste à accomplir. Eric Savarese est Maître de Conférences en Sciences politiques à l’université de Perpignan. Il a déjà publié L’Ordre colonial et sa légitimation en France métropolitaine. Oublier l’Autre (Paris, L’Harmattan, 1998), Histoire coloniale et Immigration (Paris, Séguier, 2002) et L’Invention des pieds-noirs (Paris, Séguier, 2002).
SKU: 9782352700166 -
Algérie
Algérie : Vue du ciel
Pour la première fois un photographe a été autorisé à survoler toutes les régions d’Algérie, offrant ainsi des images totalement inédites de ce pays immense et énigmatique, le plus grand de l’Afrique du Nord. Des montagnes de Kabylie aux massifs des Aurès, du Sahara majestueux à Alger la Blanche, de la plaine de la Mitidja à Constantine suspendue sur son rocher, c’est une redécouverte totale de cette terre chargée d’histoire et de ses habitants qui est ici proposée. Au-delà de la beauté exceptionnelle de ces photographies, ce livre-événement est l’un des plus importants de la carrière de Yann Arthus-Bertrand : il souhaite ainsi participer à la réconciliation de deux peuples qui ont l’Algérie au cœur. Jean Daniel, Benjamin Stora et Djamel Souidi ont accepté de le suivre dans cette aventure en accompagnant de leurs textes les quelque 230 photographies contenues dans cet ouvrage.
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SKU: orient-2732432792 -
Algérie
Algerie comprendre la crise
Comprendre la crise, dépasser la violence. Ce livre reproduit les Actes d’un colloque tenu au Mans en décembre 1995. Les différentes contributions permettent d’analyser les origines du drame algérien, de définir une identité qui se cherche aux confluents de l’islam, de la berbérité, de l’arabité et des différents apports d’un passé mouvementé.
SKU: 9782870276617 -
Algérie
Algérie de l’indépendance à l’état d’urgence
Ceux qui sont obnubilés par la résurgence spectaculaire d’un Islam politique ne voient dans (Algérie des années quatre-vingt-dix qu’un problème d’ordre politique. Pourtant le mouvement fondamentaliste est un pur phénomène au sens philosophique du terme. L’important dans une analyse socio-économique c’est la volonté d’aller vers (essence même des problèmes. Un observateur attentif doit se demander avant toute chose, de quoi souffre réellement le peuple algérien depuis plusieurs générations? Qu’a-t-il fait pour lutter contre son mal?Dans un premier temps on avait cru que le mal venait organiquement de cette greffe qui ne prenait pas bien, appelée colonialisme. Il fallut donc trouver le moyen d’abréger la souffrance du peuple algérien. Ce fut la terrible alternance des révoltes et des répressions jusqu’au moment où les calculs politiques, faits par les deux parties antagonistes, indiquèrent la voie de la négociation qui déboucha sur la séparation corps et biens. Le mal était-il extirpé pour autant? Certains le crurent, d’autres ne voulurent pas l’admettre.L’enthousiasme de (Indépendance calma le chagrin de milliers de familles algériennes ruinées ou endeuillées par sept années et demi de guerre. Mais au lendemain des fêtes de juillet 62, le mal était encore là, bien évidemment les douleurs changèrent en apparence, parce que les sentiments des Algériens avaient subi la métamorphose de 1a victoire. Dès qu’il fallut réanimer le système économique hérité du colonialisme, on se souvint du propos de (émir Abdelkader : Celui qui n’est pas en mesure de se suffire â lui-même doit s’attendre à des déconvenues.Les esprits lucides découvrirent en ce temps le véritable ennemi, celui-là même qui facilita d’abord la pénétration étrangère et consolida ensuite la domination coloniale. C’est le sous-développement. Certes la colonisation française (atténua par certains aspects, au moins pour rendre plus commode (installation des colons européens, mais (aggrava par d’autres aspects, afin de mieux faire accepter le joug colonial aux autochtones. Les effets indélébiles de cette tragédie historique, ce colonialisme empire du désespoir, image stricte de (Enfer, comme aima le dépeindre le chrétien Léon Bloy, continuèrent à faire des victimes. L’effort de lutte contre le sous-développement entrepris depuis trois décennies aboutit aussi aux mêmes résultats contrastés. Tantôt les espoirs édulcorent (amertume d’une trahison politique, tantôt la dureté des réalités quotidiennes étouffe le moindre espoir de vie meilleure.
SKU: 9782738416803 -
Algérie
Algérie l’histoire en héritage
L’histoire de l’Algérie, en tant qu’héritage commun de tous les Algériens, est ici revisitée à la lumière de deux logiques contradictoires qui s’y affrontent depuis les origines. La première, appelée sédimentation-transformation, permet de comprendre comment s’est constitué le socle berbéro-arabe et musulman de l’Algérie. La seconde, appelée résistance-rivalité, met au jour les résistances permanentes que les Berbères, puis les Algériens, ont opposées aux multiples pouvoirs oppresseurs internes et externes, et leur dévoiement tout aussi fréquent par les rivalités intestines.Depuis l’indépendance, sur fonds de violences extrêmes, ces deux logiques sont toujours à l’œuvre. Les uns souhaitent encore réduire le socle au seul arabo-islamisme, fut-ce par la force. D’autres veulent réhabiliter le socle berbère. D’autres, enfin, revendiquent l’émergence d’un nouveau sédiment démocratique. Car, amputer l’Algérie de sa berbérité, c’est priver les Algériens de leur socle originel. Et bloquer la transformation démocratique, c’est priver les Algériens d’un avenir pacifique et plein d’espoir. Pour l’auteur, il est temps que les Algériens se réapproprient tout leur héritage historique de sorte à choisir, librement et en connaissance de cause, leur futur et à le rendre possible. L’auteur : Smaïl Goumeziane est universitaire et spécialiste de la Méditerranée. Il a déjà publié Le Mal algérien (Fayard 1994), Le Pouvoir des rentiers (Paris-Méditerranée 2003), Fils de novembre (Paris-Méditerranée 2004), La Tiers-Mondialisation (Corlet 2005), Ibn Khaldoun, un génie maghrébin (Non Lieu 2006).
SKU: 9782352701002 -
Algérie
Algérie le retour
« Le ”retour” d’Anne Lanta n’est certes pas un récit dont le but serait de livrer aux lecteurs ses conclusions sur la situation politique du pays revisité après tant d’années. Mais, ses observations judicieuses – celles de l’amie inconditionnelle d’un peuple qu’elle admire et aime passionnément – font, de ces pages, un témoignage particulièrement attachant, éclairant et utile sur cette Algérie d’aujourd’hui, « son Algérie », qui continue de porter sa confiance et ses espérances. »
SKU: 9782914467292 -
Algérie
Algérie, l’extase et le sang
Algérie, l’extase et le sang, c’est d’abord la pièce de théâtre Une répétition, que Michel del Castille, a écrite pour évoquer la figure de Jean Sénac, poète algérien homosexuel mort assassiné en 1973. Deux textes encadrent l’œuvre dramatique qui devrait être représentée en cette rentrée 2002 à Paris : une lettre ouverte au directeur d’un théâtre parisien, subventionné, ayant refusé de faire représenter la pièce, lettre qui dénonce avec force la censure de la pensée unique et des bons sentiments , ainsi qu’un bref essai sur l’homosexualité et, plus largement, sur le désir, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne flatte pas non plus l’air du temps. Mort dans le plus total dénuement et dans des circonstances restées obscures, Jean Sénac continue de déranger. Son engagement aux côtés du FLN souligne l’aveuglement des pieds-noirs , sa mise à l’écart par les autorités algériennes puis son assassinat démontrent la dérive de l’Algérie indépendante , dans une société méditerranéenne qui prône la virilité comme valeur suprême, son homosexualité revendiquée constitue par ailleurs un insupportable défi en même temps qu’elle mène le poète à l’échec. A travers la figure de Jean Sénac, Michel del Castillo se dévoile. Il fixe l’image de son double spirituel et s’interroge sur la dérive d’une société sans repères, privée de tout lien symbolique.
SKU: 9782234055179 -
Algérie
Algerie, recit anachronique
Daniel Timsit publie un, texte â propos de son engagement dans la, guerre d’indépendance des Algériens, à propos de sa vie. On n’a jamais lu quelque chose d’aussi intelligent, d’aussi noble. Et cela produit un effet unique : la pensée. Désir de pensée. Volonté de pensée. Amour de la pensée. Ce qui est dit par Daniel Timsit n’avait jamais été dit. Donc nous n’avions jamais pensé la’ guerre d’Algérie. Commençant, grâce à lui, à penser la lutte, les luttes que nous avons menées, que nous croyons avoir menées, que nous voudrions peut-être encore mener, contre le mal. Le lire est une urgence et un bonheur.Michel ButelDaniel Timsit, un témoignage pour l’Histoire de l’Algérie.. Au vu de la situation actuelle en Algérie, où «rien n’est jamais joué», il a tenu à livrer son témoignage..El-Watan, 28 juillet 1996Daniel Timsit, qui n’est pas un simple observateur de l’Algérie, a pris part au combat exemplaire mené par son peuple pour son indépendance. Ses écrits se distinguent par une parfaite connaissance de la société algérienne et, qualité rare, par le profond humanisme de leur auteur.Elias Sanbar
SKU: 9782912946010 -
Algérie, Art, Divers, Musique
Altermed n 1
Culture Assia Djebar C. de Pier Paolo Pasolini Une capitale culturelle : Bucarest Photographie et vidéo dans le Liban contemporain Politique Turquie : Le sombre nuage gris de l’Europe Le modèle croate en question Les chiites dans l’enseignement libanais Économie Les grandes fractures méditerranéennes Dossiers régionaux Les bienfaits de la colonisation en Algérie
SKU: 9782352700197 -
Algérie, Art, musique, cinéma, Divers, Musique
Andre ravereau, l’atelier du desert
En 1949, André Ravéreau étudiant en architecture se rend à Ghardaïa où il découvre l’architecture mozabite du M’Zab. Conscient de l’apport de cette architecture de tradition dans la définition de la modernité architecturale, il se décide à retourner au M’Zab avec d’autres étudiants. Les relevés des principaux monuments et édifices civils le conduisent à engager la création d’ateliers régionaux d’architecture où les étudiants conviés ont pu s’imprégner trois mois durant des lieux avant même d’engager leur travail de projetation.En 1965, André Ravéreau est nommé architecte en chef des monuments historiques en Algérie, s’efforçant alors d’obtenir le classement de la vallée du M’Zab en 1970 avant de créer à Ghardaïa le premier atelier du ministère.En quelques années, la réputation de l’atelier dépasse les frontières et des étudiants de toutes origines viennent s’affronter à la leçon du désert, comme en écho des leçons du célèbre Construire avec le peuple d’Hassan Fathy.L’expérience de l’atelier du M’Zab constitue désormais une référence incontournable pour tous ceux qui essaient de concevoir une gestion du territoire plus respectueuse tout à la fois du contexte naturel et des cultures locales. C’est dans la discussion quotidienne avec les mozabites qu’André Ravéreau forge la dynamique de son projet.Mode de vie, comme mode de construction font l’objet d’observations et de descriptions attentives que les étudiants sont invités à transcrire dans le dessin et à pratiquer sur les chantiers.C’est à la découverte de cette expérience inaugurale qu’invite ce livre en resituant l’histoire de ce lieu de rencontre entre tradition et modernité où l’architecture est vécue, non plus comme acte artistique monopole du seul créateur, mais comme fait de société. Une large part est faite aux témoignages des élèves et des compagnons de route qui participèrent à cette aventure pour révéler, tout autant que les œuvres elles-mêmes, cette écriture patiente et cultivée du projet qui restitue au constructeur et à l’usager la propriété de son geste et l’authenticité de sa parole.
SKU: 9782863641200 -
Algérie
Assia djebar
” Ecrire, pour moi, c’est d’abord recréer, dans la langue que j’habite, le mouvement irrépressible du corps au dehors “. A ces mots d’Assia Djebar, Pierre Michon répond, en écho : ” Ecrire, c’est plaider pour les siens. On écrit dans la peau de cet être-là, une femme arabo-berbère qui fait usage de sa liberté pour revenir parmi les siens, par le long détour d’une langue étrangère et de l’espace entier du monde “. Tel est le ton de ce volume qui réunit autour de l’œuvre d’Assia Djebar, écrivain d’Algérie dans la langue française, des écrivains, des universitaires, des traducteurs et cinéastes d’une dizaine de pays. Chacun à sa manière suit le cours d’une œuvre littéraire où le questionnement de la pensée, nomade, cherche une forme à ses mouvements : sonate, fugue, nouba, quatuor, arabesque, fantasia sont quelques-unes des architectures secrètes d’Assia Djebar. Nous y trouverons des textes de Hubert Nyssen, Judith Miller, Albert Memmi, Michelle Perrot, Jacqueline Risset, Ernstpeter Ruhe, Mireille Calle-Gruber, François Bon, Andrée Chedid, Assia Djebar, Gilles Clemens, Abdelkebir Khatibi, Eberhard Gruber, Anne-Brigitte Kern, Wolfgang Asholt, Pierre Michon, Jeanne-Marie Clerc, Clarisse Zimra, Maria Nadotti, Ingvar Rydberg, Manuel Serrat Crespo, Beate Thill, Lise Gauvin, Maïssa Bey, Michèle Vialet, Alison Rice, Hervé Sanson. Mireille Calle-Gruber, écrivain et professeur de littérature française à l’Université Paris-8 où elle dirige le Centre de recherches et le doctorat en études féminines, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages dont un essai sur Assia Djebar ou la résistance de l’écriture. Regards d’un écrivain d’Algérie paru aux éditions Maisonneuve & Larose.
SKU: 9782706819070 -
Algérie
Assia Djebar ou la résistance de l’écriture
Bâillonnée, voilée, ensevelie, veuve, coupée, étranglée : la voix de l’écrivain Assia Djebar voue le texte littéraire à une double révélation. Révélation de l’espace féminin tramé de secret, séparé, murmures entre les murs. Révélation aussi d’Algérie à plus d’une langue ou, comme elle décrit : ” des Algéries “. L’œuvre, retraversée ici dans son ampleur pour la première fois, n’a cessé de faire de la littérature le lieu de tous les combats : pour une mémoire algérienne occultée par l’histoire militaire française , pour la liberté des femmes dans l’Islam , contre la violence et pour une Algérie des différences et des pluralités culturelles. Ainsi à l’écoute du tissu narratif habité par l’autobiographie, ou à la poétique est indissociable du politique, la lecture des ouvrages d’Assia Djebar explore la voie frayée à l’avenir en des projets immémoriaux, et comment l’œuvre d’art donne ce qui est legs de femmes une grammaire singulière. Berbérophone par sa mère, arabophone par son père, écrivant dans la langue française qui fut langue d’oppression pour les pays du Maghreb, pour elle langue d’émancipation pendant les années d’études en Algérie puis en France, Assia Djebar est un écrivain affronté à tous les partages, les passages. Assia Djebar ou la Résistance de l’écriture présente en outre de nombreux documents inédits : scénario, photogrammes de films, photos de mise en scène d’un opéra, tirages de l’album personnel, correspondance privée, autant d’éléments qui témoignent d’un regard sans précédent sur la création et sur le monde. L’œuvre d’Assia Djebar a reçu le prestigieux Neustadt Internetional Prize for Literature (1996) , ainsi que le prix de la paix 2000 qui est, en Allemagne, la plus haute distinction pour un engagement politique et éthique de la pensée. Mireille Calle-Gruber est professeur de littérature française à l’université de Paris VIII-Vincennes, Professor Emeritus à Queen’s University-Ontario, et écrivain. Parmi ses récentes publications : Histoire de la littérature française du XXe siècle ou Les Repentirs de la littérature, Paris, Honoré Champion, 2001 , Midis. Scènes aux bords de l’oubli, fiction, Québec, Editions Trois, 2000. Elle est membre de l’Académie des Sciences Humaines de la Société Royale du Canada depuis 1997.
SKU: 9782706815300 -
Algérie
Camarades des frères
La France n’en a pas fini avec la guerre d’Algérie. Au moment où les tortionnaires reconnaissent leur sale besogne, sortent de l’ombre ceux qui se sont engagés aux côtés du FLN dès le 1er novembre 1954, date de l’insurrection algérienne. Les camarades des frères, trotskistes et libertaires dans la guerre d’Algérie retrace l’épopée d’hommes et de femmes qui se sont engagés aux côtés du FNL algérien. Cette histoire est aussi celle des courants trotskistes et libertaires dans les années 1950 et dont il a été question publiquement encore récemment à propos du passé du Premier ministre qui a pu justifier sa «proximité intellectuelle» avec les trotskistes à cause précisément de leur engagement contre la guerre d’Algérie. C’est dire que ce moment résonne encore dans l’actualité du pays. A peine effleurées dans le peu d’ouvrages parus et traitant le sujet, les activités des militants trotskistes et libertaires sont le plus souvent ignorées.
SKU: 9782913165823 -
Algérie
Camp des oliviers
William Sportisse, né en 1923 à Constantine, grandit dans le Camp des oliviers, quartier populaire et mixte d’une ville profondément divisée par les barrières coloniales. Élevé dans une famille juive autochtone, française par le droit mais de culture judéo-arabe, et guidé parla trajectoire de son frère aîné, Lucien, pionnier des luttes anticoloniales assassiné par la Gestapo à Lyon en 1944, il choisit très tôt le camp d’une Algérie décolonisée et socialiste. D’une guerre à l’autre, ce camp le mène de l’action souterraine antifasciste sous Vichy à la coordination des réseaux clandestins du Parti communiste algérien à Constantine durant sept années de la guerre d’indépendance, en passant par la direction d’une émission de radio en langue arabe à Budapest, considérée dès novembre 1954 par le gouvernement français comme l’une des responsables du déclenchement de l’insurrection algérienne. Devenu citoyen de l’Algérie indépendante, il connaît à partir de 1965, comme nombre de ses camarades, les tortures et prisons d’un régime autoritaire dont les communistes tentent avec difficultés de réorienter la marche, avant que l’explosion des années 1990 ne le contraigne à l’exil. À travers le prisme d’une personnalité militante confrontée à des documents d’archives jusqu’ici inexplorées, ce livre d’entretiens déploie autour d’un parcours minoritaire des pans méconnus de l’histoire sociale et politique de l’Algérie (post) coloniale.
SKU: 9782753521193 -
Algérie
Ces officiers qui ont dit non a la torture
“L’armée française, et plus particulièrement son encadrement supérieur, n’a pas tout accepté des dérives de la guerre contre-révolutionnaire en Algérie, en particulier l’emploi de la torture comme pis-aller des moyens de renseignement. À l’inverse d’une idée reçue, la leçon de la guerre d’Algérie, victoire militaire sur le terrain mais défaite morale et politique, a longtemps hanté les cénacles du haut commandement. Quelles étaient alors les voix pour désavouer la torture et protester de l’intérieur, afin de ne pas cautionner l’irresponsabilité ? Qu’ils soient de confession catholique ou d’obédience marxiste, qu’ils agissent au nom de leur seule conscience ou au nom de l’éthique de l’officier, certains ont en effet dénoncé à l’époque, et même après la bataille d’Alger, les pratiques contraires aux traditions de l’armée, la banalisation voire l'”institutionnalisation” de la torture, au moment même où le général de Gaulle ordonnait la cessation des exactions en Algérie. Il y a donc bien eu un débat, de façon feutrée certes, et cet ouvrage entreprend de l’exposer et de l’analyser. Hors de toute polémique, en croisant les sources – archives, fonds privés.. -, ce travail livre le fruit d’une longue enquête auprès de cadres d’active et de réserve, au temps des derniers gros bataillons d’une République engagée dans un conflit dont personne ne voulait. Jean-Charles Jauffret est agrégé d’histoire, docteur ès lettres et spécialiste de l’histoire militaire coloniale. Il est professeur des universités à l’IEP d’Aix-en-Provence et dirige un programme de recherches “Algérie” au sein de l’UMR 5609, ESID, du CNRS. Il a publié de nombreux ouvrages et colloques sur la guerre d’Algérie, dont Soldats en Algérie 1954-1962, édité en 2000 aux éditions Autrement.”
SKU: 9782746707184