- Algérie
La main courante (Un policier algérien témoigne)
Aïssa Kasmi a vu le jour le 20 mai 1942 à Toudja, dans la wilaya de Béjaïa. Happé par la Révolution à 16 ans, il est emprisonné et torturé à Alger. A 20 ans, en 1962, il rejoint le corps de la police. Au cours de ce long parcours de 12 813 jours, comme il l’écrit, il occupera différents postes de responsabilité, en particulier dans le secteur de la formation, de l’action sociale et de la communication.
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L’O.A.S et la fin de la guerre d’Algérie
Originaire d’Alger M’hamed Yousfi commença à militer dès son jeune âge au sein de l’organisation clandestine du PPA à Belcourt (CJB). Membre du comité central et de l’état-major de l’organisation spécial paramilitaire (l’OS), il fut arrêté en avril 1950 lors de l’affaire dite du complot. Condamné à 6 ans de prison ferme par le tribunal d’Alger, transféré de Barberousse à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille, il fut libéré en février 1955. De nouveau arrêté à Paris, il réussi à s’évader pour rejoindre Tripoli, Le Caire, et enfin la Willaya V, où il fut membre de l’ALN et responsable de l’armement et de la logistique au sein du ministère de l’armement et des liaisons générales jusqu’à l’indépendance du pays. Nommé directeur de la sûreté nationale en 1963 il organisa la police à l’échelle territoriale. De 1964 à 1970 ambassadeur en Suisse.
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L’exercice Démocratique du Pouvoir : entre la théorie et la réalité
Boualam BENHEMMOUDA revient sur l’exercice de la politique, dans une optique de démocratie… Comment se gère le pouvoir en théorie, et comment y remédier en réalité… Une dualité qui reste toujours d’actualité en Algérie.
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L’Anniversaire
Le roman inachevé de l’écrivain kabyle de langue française raconte la romance voué à l’échec entre un Algérien et une Française. Il est suivi de lettres, de récits et d’études diverses : La source de nos communs malheurs ; La littérature algérienne ; Le voyage en Grèce, etc. Quatrième de couverture
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Jumelles, le déluge en Kabylie
Mardi 1 Décembre 2009 — “L’info doit être tenue secrète le plus longtemps possible pour éviter de démoraliser les troupes et la population. Il y va de la résistance de notre lutte, celle de notre peuple, pour ceux d’entre nous qui survivront aux massacres de l’ennemi.” C’est le maître mot que se sont donné les combattants de l’ALN. Amar Azouaoui, secrétaire au PC de la Wilaya III historique, raconte dans son ouvrage Jumelles, le déluge en Kabylie, qui vient de paraître aux éditions El Amal, “le génocide, l’horreur et l’échec de la France”. L’opération s’inscrit dans le cadre du “programme d’action spécifique” que le général Challe élabora, dès sa nomination, pour anéantir la résistance de l’ALN. L’opération Jumelles a succédé à une suite d’opérations comme Les zones refuge dans l’Oranie (février 1959), Courroie (Alger avril à juin 1959), Étincelle au Hodna (juillet 1959), Pierres précieuses (Nord constantinois août 1959 – septembre 1960), avant d’entamer la mission dans les Aurès. Jumelles est destinée pour la Kabylie, point névralgique le plus dominant des terrains de combats. 580 000 hommes ont été engagés dans cette guerre “pour écraser l’ALN”, souligne M. Azouaoui qui précise que l’opération Jumelles visait la Wilaya III. “Dès les premiers jours, le général Challe et son état-major s’installaient au col de Chellata à 1 700 mètres d’altitude, dans le fin fond des monts du Djurdjura. Il le désigna sous le nom de poste de Commandement dit Artois”, ajoute l’auteur qui raconte ensuite les détails liés au parachutage de troupes, aux avions Bananes et Sikorski de transport qui “atterrissaient et décollaient sans cesse”, aux chars, camions et jeeps qui “circulaient dans tous les sens”, aux navires de guerre, au large des côtes, qui “pilonnaient les forêts de Bounamane, de l’Akfadou, jusqu’à Kherrata et Jijel, etc.”, alors que débarquaient “des troupes de la marine des dragons verts”, de Dellys vers Mizrana, d’Azzefoun vers Bounamane et de Cap Sigli vers Tichy et Kherrata, etc. Les agents de liaison, dénommés par le vocable de “Sacrifiés”, étaient les premiers visés. Ils tombaient les uns après les autres dans des embuscades. Les officiers supérieurs de l’ALN n’étaient pas en reste, puisque le capitaine Si Mohand Salah Maghni dit “si Abdellah Ibeskrien”, chef de la zone 3, le commandant Ali Benour dit “Ali Moh n’Ali”, le commandant Abderrahmane Mira, le capitaine Rabah Krim, chef de la zone 4, le capitaine Arab Oudek (zone 2), arrêté, puis exécuté, le capitaine Mohand Saïd Ouzzefoun, chef de la zone 2, etc. seront tués. “Ils étaient nombreux les martyrs pour en faire le récit. Sept mille cinq cent (7 500) chahids sur 12 000 combattants ont été enregistrés lors de cette opération, uniquement en Wilaya 3. De fait, l’auteur reconnaît que l’opération Jumelles, par sa puissance de feu et sa forme de lutte implacable, avait très sérieusement bousculé l’ALN, mais elle n’avait pas pu abattre le moral des combattants du peuple algérien.”
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Jours de kabylie (Suivi de : Le fils du pauvre)
Une nuit de fête, dans toutes les demeures. La famille s’assemble autour du foyer, sur lequel traine la marmite ses grands jours. On hume la bonne odeur du bouillon, les enfants bavardent et se taquinent en attendant le souper, le père et la mère commentent l’événement sous la lumière de la petite lampe à pétrole qui envoie son filet de fumée se mélanger sur le kes-kes au panache de vapeur traversant le couscous. On adresse une pensée affectueuse à l’absent qui est en France, à la fille marié qu’on ira voir demain, et on sait que les morts seront servis par l’intermédiaire du chemineau qui tout à l’heure, par les interstices.
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